Philippe Simard a débuté sa carrière chez GardaWorld il y a douze ans, comme agent de contrôle préembarquement à l’aéroport Trudeau de Montréal. Il est aujourd’hui directeur de compte pour BEST, une entreprise de GardaWorld œuvrant dans le secteur de la sécurité événementielle. Entre les deux postes? Une belle liste de défis relevés!

Une première impression plus que positive 

Ma carrière d’agent de contrôle préembarquement a commencé il y a douze ans quand j’ai vu dans le journal une annonce qui m’a interpellé. J’adorais le contact client, je voulais me rendre utile, et l’environnement de l’aéroport me convenait vraiment, alors j’ai postulé. Ensuite, ce qui m’a inspiré et motivé à bâtir ma carrière chez GardaWorld, c’est l’équipe phénoménale qui y travaille, et l’envie de me dépasser.

Grimper les échelons, avec plaisir

Au bout d’un certain temps, des possibilités d’avancement se sont présentées et j’ai eu envie de les saisir. Je suis donc passé d’agent de contrôle préembarquement à Superviseur, puis à Gestionnaire du service, et ensuite à Directeur des opérations pour la gestion de tous les points de fouilles. Mon parcours m’a aussi amené à saisir une occasion d’avancement en devenant Directeur général du contrôle préembarquement à l’aéroport d’Ottawa, où je suis resté un peu plus de trois ans.

Famille oblige, je suis revenu à Montréal, où on m’a offert un poste de Directeur de compte pour la sécurité de chantiers aéroportuaires, puis pour des hôpitaux de la Rive-Sud ainsi que certains édifices dans la région de Montréal.

Un travail exigeant, mais passionnant

Puis un jour, on m’a offert un poste rempli de défis : Directeur de comptes pour BEST, la division de GardaWorld qui s’occupe de la sécurité événementielle. C’est un poste exigeant, particulièrement en raison des demandes élevées de personnel et de la gestion d’opérations quotidiennes complexes. C’est vraiment un challenge de tous les instants, considérant l’ampleur de certains projets et les délais parfois extrêmement courts.

Dans ce type d’emploi, il ne faut pas s’attendre à faire des semaines de quarante heures, il faut être prêt à en faire beaucoup plus et à oublier certains weekends. Mais ça vaut tellement le coût! J’adore le fait de vivre des expériences que peu de personnes peuvent envisager, comme avoir un accès privilégié à certains concerts ou à des événements de renommée internationale.

Travailler en sécurité événementielle requiert beaucoup de détermination, car certains obstacles sont parfois imposants, mais en persévérant et en appliquant tout ce qu’on apprend sur le terrain, on arrive à faire face à toutes les situations. Malgré le manque de sommeil, les longues heures de planification et la gestion de nombreux imprévus qui ajoutent à la complexité de l’ensemble, j’éprouve un sentiment de grande fierté après chaque événement.

Un événement marquant

Mon meilleur souvenir demeure le Sommet des leaders nord-américains, qui s'est tenu en 2016 au Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa. Il réunissait le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, le président des États-Unis, Barack Obama, et le président du Mexique, Enrique Peña Nieto. C’était une opération d’envergure qui comportait des difficultés logistiques et humaines importantes à surmonter dans un délai ridiculement court.

Nous avons pu compter sur l’appui de plusieurs équipes de GardaWorld (celle de l’aviation ainsi que les bureaux de Gatineau, d’Ottawa et de Montréal) pour assurer la sécurité du périmètre rapproché, incluant des fouilles avec détecteurs de métaux et rayon-X. Nous avons aussi établi une collaboration avec différentes agences dont la GRC, le SCRS, le service de police d’Ottawa, les services secrets américains, la SQ et certaines branches de l’armée qui assuraient la sécurité des trois chefs d’État. C’était une expérience comme pas une, et j’ai été marqué par l’importance de la logistique opérationnelle et par les enjeux rencontrés au quotidien.

Conseils pour les nouvelles recrues

J’adore travailler en sécurité, et mon conseil le plus important pour quiconque débute dans cette industrie est de miser sur la persévérance et le dépassement de soi. Ces qualités sont immédiatement remarquées par les superviseurs et les gestionnaires et permettent souvent de l’avancement. Être passionné par ce métier est aussi primordial. Les obstacles sont parfois grands, et trouver rapidement des solutions efficaces fait partie de notre réalité.

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